La sous-secrétaire d'État Judith McHale s'apprête à fêter la Journée mondiale de la liberté de la presse
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Les propos de Mme Judith McHale, sous-secrétaire d'État à la diplomatie et aux affaires publiques, sont publiés sur DipNote, le blogue officiel du département d'État (http://blogs.state.gov/). Mme McHale se réjouit à la perspective de participer à la prochaine conférence sur la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011 qu'organisent le département d'État et d'autres partenaires à Washington pour célébrer cette liberté et débattre des médias au XXIe siècle, des frontières qui sont repoussées comme des nouveaux obstacles qui se font jour. Le texte ci-après appartient au domaine public. Sa reproduction n'est donc assortie d'aucune restriction.
La sous-secrétaire d'État à la diplomatie et aux affaires publiques, Mme Judith McHale.
DipNote
Blogue officiel du département d'État
Tournons nos regards vers la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011
Publié par Judith McHale, sous-secrétaire d'État à la diplomatie et aux affaires publiques, le 14 avril 2011
Les États-Unis se félicitent de la création du site Internet consacré à la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011 et ils espèrent que les gens du monde entier prendront le temps non seulement de réfléchir au rôle important que joue une presse libre dans les sociétés ouvertes et démocratiques et dans celles qui aspirent à l'être, mais aussi d'en discuter. Chacun d'entre nous tire parti des sacrifices incroyables que font les journalistes et les citoyens-reporters dans leur quête de liberté d'expression.
Nous nous réjouissons à la perspective d'accueillir la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011 à Washington, de concert avec nos partenaires : l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le CIMA (Center for International Media Assistance), l'IREX et l'association caritative United Nations Foundation. La Journée mondiale de la liberté de la presse a pour thème cette année : Les médias du XXIe siècle : Nouvelles frontières, nouveaux obstacles.
À travers le Moyen-Orient, les populations durement brimées depuis des décennies secouent le joug. Les nouveaux médias et l'Internet ont fourni l'espace public que recherchent depuis longtemps les professionnels des médias, les citoyens et les groupes d'opposition pour faire circuler les informations et les actualités, échanger des points de vue et s'organiser.
Les idées convaincantes sont contagieuses. Elles l'ont toujours été. Aujourd'hui, l'accès immédiat et élargi à l'information permet aux idées de circuler de manière « virale ». Cet accès donne aux citoyens les moyens de participer à la vie publique de leur pays. Il a un pouvoir égalisateur.
L'Internet a permis d'atteindre davantage de gens dans davantage de lieux. Mais il a aussi déplacé l'équilibre du pouvoir et des influences, tant et si bien qu'il faut dorénavant nouer un dialogue avec une gamme beaucoup plus vaste de voix publiques de par le monde.
C'est pourquoi, au département d'État, nous faisons tout notre possible pour établir un contact avec ces voix - avec les 6,8 milliards d'habitants de la planète - et créer ainsi un nouvel environnement qui permettra de mieux assurer la stabilité et la sécurité de notre pays, de notre région et de notre monde. Nous prenons cette tâche très au sérieux. Nous comprenons que la diplomatie entre les gouvernements, à elle seule, ne suffit plus. Suivant l'exemple de la secrétaire d'État, nous tous au département d'État adoptons les nouveaux médias et les nouvelles technologies qui sont des éléments essentiels de notre stratégie de communication à tous les niveaux. Les nouveaux médias et les techniques de communication nous permettent aussi de mieux nous mettre à l'écoute des autres. C'est l'amélioration primordiale apportée à nos méthodes de diplomatie publique au XXIe siècle.
Il suffit d'avoir un téléphone portable ou une connexion Internet pour communiquer avec nous. Les réactions qui nous parviennent revêtent un caractère inestimable - qu'elles soient positives ou négatives - car elles nous permettent de mieux comprendre comment nos actions et nos décisions sont interprétées par les citoyens et les gouvernements à travers le monde. La tâche qui nous incombe maintenant consiste à incorporer les critiques constructives de ces nouvelles voix dans notre processus de décision et à mettre en place des mécanismes pour y répondre, conscients que nos interlocuteurs de la sphère diplomatique sont amenés à dialoguer avec des interlocuteurs beaucoup plus nombreux qu'eux dans l'espace public et que ces interlocuteurs sont plus diversifiés que jamais.
Les nouveaux médias soutiennent notre engagement en faveur de l'accès à l'information, de la transparence et de la libre circulation de l'information. Ils nous permettent de poursuivre nos objectifs communs par le biais du dialogue et des partenariats. Au prix d'un effort acharné de notre part, nous pourrons ainsi promouvoir la bonne volonté et les relations directes avec les gens du monde entier.
Nous voyons dans les semaines qui précèdent la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011 l'occasion de célébrer les principes fondamentaux d'une presse libre, de débattre des changements dans les médias qui transforment la manière dont nous dialoguons avec les populations mondiales, d'analyser, d'évaluer et de rehausser la liberté de la presse dans le monde entier, de rendre hommage aux sacrifices faits par ceux qui revendiquent la liberté d'expression et de réunion, en ligne et hors ligne. Nous avons hâte de vous lire.
(Judith McHale est sous-secrétaire d'État à la diplomatie et aux affaires publiques)
Blogue officiel du département d'État
Tournons nos regards vers la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011
Publié par Judith McHale, sous-secrétaire d'État à la diplomatie et aux affaires publiques, le 14 avril 2011
Les États-Unis se félicitent de la création du site Internet consacré à la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011 et ils espèrent que les gens du monde entier prendront le temps non seulement de réfléchir au rôle important que joue une presse libre dans les sociétés ouvertes et démocratiques et dans celles qui aspirent à l'être, mais aussi d'en discuter. Chacun d'entre nous tire parti des sacrifices incroyables que font les journalistes et les citoyens-reporters dans leur quête de liberté d'expression.
Nous nous réjouissons à la perspective d'accueillir la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011 à Washington, de concert avec nos partenaires : l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le CIMA (Center for International Media Assistance), l'IREX et l'association caritative United Nations Foundation. La Journée mondiale de la liberté de la presse a pour thème cette année : Les médias du XXIe siècle : Nouvelles frontières, nouveaux obstacles.
À travers le Moyen-Orient, les populations durement brimées depuis des décennies secouent le joug. Les nouveaux médias et l'Internet ont fourni l'espace public que recherchent depuis longtemps les professionnels des médias, les citoyens et les groupes d'opposition pour faire circuler les informations et les actualités, échanger des points de vue et s'organiser.
Les idées convaincantes sont contagieuses. Elles l'ont toujours été. Aujourd'hui, l'accès immédiat et élargi à l'information permet aux idées de circuler de manière « virale ». Cet accès donne aux citoyens les moyens de participer à la vie publique de leur pays. Il a un pouvoir égalisateur.
L'Internet a permis d'atteindre davantage de gens dans davantage de lieux. Mais il a aussi déplacé l'équilibre du pouvoir et des influences, tant et si bien qu'il faut dorénavant nouer un dialogue avec une gamme beaucoup plus vaste de voix publiques de par le monde.
C'est pourquoi, au département d'État, nous faisons tout notre possible pour établir un contact avec ces voix - avec les 6,8 milliards d'habitants de la planète - et créer ainsi un nouvel environnement qui permettra de mieux assurer la stabilité et la sécurité de notre pays, de notre région et de notre monde. Nous prenons cette tâche très au sérieux. Nous comprenons que la diplomatie entre les gouvernements, à elle seule, ne suffit plus. Suivant l'exemple de la secrétaire d'État, nous tous au département d'État adoptons les nouveaux médias et les nouvelles technologies qui sont des éléments essentiels de notre stratégie de communication à tous les niveaux. Les nouveaux médias et les techniques de communication nous permettent aussi de mieux nous mettre à l'écoute des autres. C'est l'amélioration primordiale apportée à nos méthodes de diplomatie publique au XXIe siècle.
Il suffit d'avoir un téléphone portable ou une connexion Internet pour communiquer avec nous. Les réactions qui nous parviennent revêtent un caractère inestimable - qu'elles soient positives ou négatives - car elles nous permettent de mieux comprendre comment nos actions et nos décisions sont interprétées par les citoyens et les gouvernements à travers le monde. La tâche qui nous incombe maintenant consiste à incorporer les critiques constructives de ces nouvelles voix dans notre processus de décision et à mettre en place des mécanismes pour y répondre, conscients que nos interlocuteurs de la sphère diplomatique sont amenés à dialoguer avec des interlocuteurs beaucoup plus nombreux qu'eux dans l'espace public et que ces interlocuteurs sont plus diversifiés que jamais.
Les nouveaux médias soutiennent notre engagement en faveur de l'accès à l'information, de la transparence et de la libre circulation de l'information. Ils nous permettent de poursuivre nos objectifs communs par le biais du dialogue et des partenariats. Au prix d'un effort acharné de notre part, nous pourrons ainsi promouvoir la bonne volonté et les relations directes avec les gens du monde entier.
Nous voyons dans les semaines qui précèdent la Journée mondiale de la liberté de la presse 2011 l'occasion de célébrer les principes fondamentaux d'une presse libre, de débattre des changements dans les médias qui transforment la manière dont nous dialoguons avec les populations mondiales, d'analyser, d'évaluer et de rehausser la liberté de la presse dans le monde entier, de rendre hommage aux sacrifices faits par ceux qui revendiquent la liberté d'expression et de réunion, en ligne et hors ligne. Nous avons hâte de vous lire.
(Judith McHale est sous-secrétaire d'État à la diplomatie et aux affaires publiques)
(Les articles du site «IIP Digital» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html)
التسميات: la Journée mondiale, la liberté de la presse, presse